Plus le temps passe, plus les pièces de vie d’une maison peuvent se révéler insuffisantes pour les habitants. Dans une telle situation, il n’est pas toujours nécessaire de déménager. Envisagez l’agrandissement de la demeure. Un projet d’extension de maison bien mené aboutit à un gain d’espace conséquent, avec les avantages qui en découlent. Mais par quoi débuter ?
Assurez-vous que le projet répond aux règles d’urbanisme
La construction d’une maison ne saurait se faire au mépris des règles d’urbanisme en vigueur dans la localité concernée. Il en va de même lorsqu’il est question d’extension de logement. Avant de lancer le chantier pour un tel projet, commencez par consulter le Plan local d’urbanisme de votre commune en recourant à la mairie. Vous saurez quelles normes suivre pour avoir une nouvelle pièce de vie réglementaire. Plus précisément, vous aurez des informations sur les prescriptions standards relatives à l’emprise au sol, la hauteur maximale, les matériaux et équipements ou encore la distance avec la chaussée.
Faites appel à un maître d’œuvre
La deuxième étape des préparatifs d’une extension de maison consiste à recourir à un professionnel capable de conduire convenablement le projet. Il est recommandé de faire appel à un architecte. D’ailleurs, ce choix est obligatoire si la surface totale concernée par l’agrandissement excède 150 m2. Si tel n’est pas le cas, vous pouvez confier la tâche à tout autre professionnel de la construction. Le maître d’ouvrage aura pour mission de vous proposer des solutions au regard de vos souhaits et des contraintes réglementaires. Il vous sera également utile pour déterminer le budget à allouer au projet, avec le coût de chaque poste.
Intéressez-vous à l’impact de l’extension sur la surface habitable
L’extension de votre maison est susceptible d’avoir une incidence sur la fiscalité s’appliquant à votre ménage. Les conséquences fiscales varieront selon que le nouvel espace s’imbrique ou pas dans la surface habitable existante. Notez que votre extension s’intègre dans la surface habitable s’il est question d’une surélévation et/ou d’un agrandissement faisant corps avec la maison par une ouverture.
La même règle s’applique lorsque l’extension a consisté à rendre habitable un local qui ne l’était pas. C’est notamment le cas quand vous transformez une cave à vin, un grenier ou un garage en une pièce de vie. En revanche, l’extension ne sera pas comptée dans la surface habitable si elle a consisté en la construction d’un garage, d’une dépendance ou d’une véranda. Informez-vous sur les taxes foncières qui s’appliquent dans ces différents cas afin de savoir à quoi vous attendre sur le plan fiscal.
Après les trois étapes ci-dessus présentées, vous pourrez mener les démarches administratives requises pour lancer les travaux. Le maître d’œuvre vous y aidera sans doute.